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L'amour au féminin : Les Femmes-Troubadours et leurs chansons. Un livre de Pierre Bec qui permet de se faire une idée de la poésie des femmes-troubadours : une lyrique spécifique et originale. Introduction et traduction de Pierre Bec, bilingue occitan-français. Édition Fédérop.
Type | Broché |
Année | 2013 |
Langue | Français + Occitan |
Pages | 192 |
Format | 13.5 x 18.5 cm |
Distributeur | Federop |
Label | Littérature occitane "Troubadours" |
ISBN | 978-2-85792-213-1 |
L'amour au féminin : Les Femmes-Troubadours et leurs chansons - Pierre Bec
Cet ouvrage, axé sur les trobairitz (femmes troubadours), moins connues que les troubadours, permettra au lecteur de se faire une idée d'une lyrique féminine qui, bien qu'à l'ombre de la production masculine, n'en est pas moins spécifique et originale.
Le fait remarquable pour l’époque est que les femmes – de la haute société, bien sûr – aient eu, elles aussi, accès à cet univers socio-poétique, somme toute assez clos, qu’était le monde troubadouresque, qu’elles s’y soient intégrées en jouant tour à tour leur triple rôle : celui de dòmna dominatrice, de déesse poétiquement chantée et d’auditrice complaisante.
L’existence des trobairitz implique une certaine égalité, une parité (paratge) en amour : entre les sexes, entre les classes, entre les sentiments ; l’amant-poète quémandeur de merci (mercé) devient le cavalier (chevalier) qu’elle peut, au moins symboliquement, tenir nu dans ses bras, comme le proclame la plus célèbre des trobairitz, la Comtesse de Die.
Introduction et traduction de Pierre Bec.
Édition bilingue occitan-français : avant-propos et présentation de l'ensemble des femmes-troubadours (en français) ; vingt poèmes de vingt auteurs différentes : petite présentation de la vie et de l'oeuvre (en français), suivie du texte occitan de la chanson avec traduction française en regard.
Éditions Fédérop, Littérature occitane "Troubadours".
Extrait :
Je sais bien que cela m’est doux
Même si l’on prétend qu’il ne sied point
Qu’une dame courtise un chevalier
Et lui tienne longtemps de longs discours ;
Qui parle ainsi ne connaît pas la joie,
Car moi avant ma mort je prouverai
Que de prier me donne réconfort
Celui dont je reçois grande douleur.
Na Castelosa
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Une partie méconnue et pourtant remarquable de l'art des troubadors: les femmes avaient elles aussi accès à l'univers socio-poétique du trobar. Pierre Bec nous fait découvrir la poésie "féminine" de l'époque.