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Tant deman - Lo Còr de la Plana. Album CD de chants à danser qui emportent dans une transe souriante. Buda Musique.
Type | CD |
Année | 2007 |
Durée | 50 min - 12 titres |
Langue | occitan (provençal) |
Distributeur | Buda Musique |
Label | La Compagnie du Lamparo |
Bonus | Livret avec les paroles et traductions |
Tant deman - Lo Còr de la Plana
Musiques à danser.
Lo Còr de la Plana propose une écriture qui fait s’effondrer les schémas de la chanson traditionnelle, ses formes les plus rebattues et ses formats les plus ennuyeux. Percussions et voix, replacent ces chants dans le cadre fiévreux qui leur sied et qui est devenu l’une des marques de fabrique du groupe.
Du chant traditionnel ? Sans doute mais franchement davantage !
Des chants à danser qui emportent dans une transe souriante…
Dans les pays d’Oc comme ailleurs, le répertoire des chants à danser était autrefois destiné aux veillées de fêtes, quand une prestation d’instrumentiste semblait trop chère aux danseurs. Le musicien n’était alors plus écouté pour ce qu’il avait à « dire » mais chargé d’entraîner et de remplacer « la musique ». Un exercice de modestie auquel seuls les chanteurs virtuoses et improvisateurs acceptaient de se plier.
Dans Tant Deman, Lo Còr de la Plana s’épanouit en détournant cet aspect fonctionnel des danses de « bal trad », les transpose à d’autres esthétiques musicales et applique les trouvailles des anciens interprètes de musique à danser aux styles musicaux d’aujourd’hui. Qu’ils soient inspirés des répertoires d’Oc traditionnels ou modernes (rock, ragga, techno) les chants sont sublimés par une adaptation aux moyens musicaux minimalistes : voix, percussions corporelles, tambours sur cadre.
Les textes sont des créations originales des membres du chœur et commentent de façon poétique et politique les sensations engendrées par la danse.
Prix Sacem des musiques du monde 2005.
Buda Musique.
Le groupe:
Manu Théron, Denis Sampieri, Sebastien Spessa, Benjamin Novarino Giana, Manu Barthélémy, Rodin Kaufmann.
Six chanteurs-percussionnistes, interprètes déjantés représentatifs de la scène marseillaise actuelle: jeune, hyper-urbaine, bigarrée, polymorphe et sans complexe. Très loin des habituelles polyphonies, ils chantent à tue-tête, tapent des pieds, des mains et sur leurs bendirs, évoquant toutes les formes de danses de transe qui les font vibrer. Leur interprétation du répertoire occitan est basée sur le déchainement et la fièvre…
Titres:
1. Tant deman
2. La noviòta
3. Condés
4. Fanfarnèta
5. Feniant e gromand
6. Nau gojatas
7. Bosin
8. Rompe bassas
9. La vièlha
10. Lèva ti dau mitan
11. Jorns de mai
12. Mi parlètz pas de trabalhar
Lo Còr de la Plana marseillaise chante une douzaine de morceaux en occitan provençal non dénués d’humour, parfois dramatiques à l’exemple de Fanfarnèta (Fanfarnette), des paroles anonymes du répertoire traditionnel chantées en polyphonie, une complainte aux accents médiévaux, sans instruments : « Si vous pendez mon Pierre/Pendez-nous tous les deux ». Le reste, ce sont des chansons de joie, de refus de la petite vie, des textes bouffe-curé, d’éloges de la paresse, d’exhortations à copuler, manger et boire un coup, enfin plusieurs, des thèmes un peu anar menés tambour battant, ou plutôt tambourin, bendir, derbouka, trompette, tuba, hautbois, claquements de main survoltés. Parfois, on entend des qarqabous, les crotales des musiciens gnawas, comme sur Tant deman (peut-être demain), le premier morceau, une farandole entraînante : « Peut-être demain qui sait ?/On n’est pas pressés/Peut-être demain, pas besoin de se stresser ».
Le chœur de la Plaine, quartier populaire, donc cosmopolite, de Marseille, ce sont six voix d’hommes qui se nourrissent goulûment des ingrédients musicaux qu’offre la Méditerranée, notamment ses rythmes les plus remuants. Ainsi, il est très difficile de résister à l’invite à danser de La Nòviota (la jeune mariée), une véritable transe, épileptique et cruelle sur la rapide déconvenue d’un jeune marié (« Cocu ! Cocu ! », chante le coucou). Ce second album du sextette est surtout composé de créations du groupe, notamment de Manu Théron, et rend aussi hommage à un poète et chansonnier du terroir marseillais, Victor Gélu (1806-1885), quand il reprend son Feniant e gromand (feignant et gourmand). Une chanson ébouriffante que joue une fanfare déjantée, une suite d’accélérations et de contretemps déroutants, un brass band quelque part entre la Nouvelle-Orléans et les Balkans. Le même grain de folie souffle sur Mi parlètz pas de trabalhar, me parlez pas de travail, chantent les six cigales de Marseille.
Extraits:
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